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jeudi 20 janvier 2011

Révisionniste Joseph Kabila : futur président à vie ou futur ancien président?



 Il se veut président à vie ! Il se sent bien au Palais de la Nation, il veut y rester. Joseph Kabila veut marcher sur les traces de l’ennemi intime de son père. Celui dont il porte le prénom occidental. Celui qui était devenu coq chantant victoire, Joseph Désiré Mobutu.

Alors que la République démocratique du Congo (RDC) se préparait à se recueillir sur la double mémoire de Laurent Désiré Kabila abattu le 16 janvier 2OO1 et de Patrice Emery Lumumba, assassiné le 17 janvier 1961, le fils Kabila tente le coup de force constitutionnel.
Et Ca passe. Une clé de voûte de la constitution congolaise est ôtée. Il suffira désormais, aux termes de l’article 71 de la constitution, d’arriver en tête de l’élection présidentielle pour en être déclaré vainqueur. Quel  que soit le score obtenu.

C’était annoncé. C’est fait. Les récriminations de la classe politique, de la société civile, du clergé et même d’une partie de la communauté internationale n’y auront rien changé. Les mises en garde relatives à l’exclusion, Les partis politiques composant l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP) ont réalisé le rêve de leur champion. Tant pis pour les mécontents.

Le Congo RDC change de dimension. Dans l’inflation de révisions constitutionnelles plus ou moins opportunistes qui a cours sur le continent depuis le début des années 2000, Joseph Kabila et les siens ont choisi leur formule. Une formule à la togolaise et à la gabonaise. Le tour unique. Que les arguments n’ont pas manqué pour soutenir. Des plus farfelues aux plus objectives.

De l’avis des défenseurs de l’idée de révision, le second tour des élections est devenu en Afrique source de conflits, d’affrontements interethniques, d’exacerbation des relents régionalistes, etc. Ils ajoutent que l’Etat ne devrait plus s’offrir le luxe d’un second tour, tant le coût global des échéances électorales est élevé. Tant d’un point de vue politique, matériel qu’humain. Le Kenya, la Guinée et surtout la Côte d’Ivoire tendent bien à leur donner raison sur tous ces plans. 
Et j’aurais pu tout naïvement accepter ces explications, m’en contenter et trouver que pour une fois, certains dirigeants manifestent en Afrique le souci du devenir de leurs compatriotes. Or voilà, je ne suis pas naïf. Et vous non plus, je le sais.

Tout le monde a vu et continue de voir s’accentuer le durcissement et la virée dictatoriale du régime du président congolais Joseph Kabila. L’homme n’est plus ce jeune militaire aux allures ingénues qui, quelques jours après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, a été présenté au monde comme son successeur. Ses traits se sont affirmés, durcis. De temps à autre, une barbe hirsute vient donner à sa face une allure patibulaire. 

Les défenseurs des droits de l’homme et les opposants politiques apprennent à se méfier de ses collaborateurs, surtout dans l’armée. Ils ont laissé « La voix des sans voix » sans voix. Et ont abattu de sans froid le lanceur de pierres Armand Tungulu. S’il ne faut s’en tenir qu’à ça.

Et donc, quand Joseph Kabila propose à ses compatriotes de réduire le nombre de tours pour gagner la Présidentielle dans son pays à un, je n’ai pas de mal à me dire que c’est un subterfuge. Et pour cause. Joseph Kabila a remporté le scrutin de 2006 avec un soutien évident de la Communauté internationale plus soucieuse e sortir le Congo de la guerre que de lui assurer un dessein démocratique. Allier les deux était l’idéal ; ce fut fait ainsi, semble-t-il, et tout le monde était soulagé. 

Mais il n’aura pas fallu bien longtemps au régime pour provoquer et subir es retournements d’alliance spectaculaires, comme le départ de Vital Kamere, ancien très proche allié de Joseph Kabila.

Tout porte à croire aujourd’hui que la majorité présidentielle, majoritaire à la Chambre et majoritaire au Sénat, est consciente des faiblesses de ses appuis présents et incertain des ralliements futurs. En conséquence, elle tente par ce coup de force constitutionnel de baliser la voie d’une réélection aisée pour son champion face à une opposition divisée et fortement éparpillée.

Reste qu’il s’agit d’un risque. Une équation à plusieurs inconnues. Fort de la prime au sortant, Joseph Kabila a de fortes chances d’arriver premier lors de l’élection présidentielle prévue dans dix mois, et donc de se faire réélire. Mais qu’adviendra-t-il si, dans un élan unitaire, la classe politique d’opposition et la société civile congolaise fédèrent leurs forces autour d’un adversaire unique ?!

Le cas gabonais devrait les inspirer dans ce sens. En attendant, il leur reste le temps d’ausculter les moyens de tourner en avantage ce qui parait être pour l’instant un handicap. Et même s’il est probable que l’AMP, en s’arrogeant le contrôle de la CENI par la même occasion, a pris ses précautions, l’opposition congolaise a une carte maitresse à jouer. L’ultime. Et si celle-là non plus ne marche, il restera toujours la voie tunisienne. Difficile, mais parfois indispensable.


 Écrit par James-William GBAGUIDI

Tunisie : Militaires africains, imitez vos frères tunisiens

Armée tunisienne (Crédit photo : EPA

)(AfriSCOOP Analyse) —Ils devraient être beaucoup d’Africains à envier la révolution du « jasmin » en Tunisie. Tout particulièrement ceux qui vivent encore sous des dictatures en Afrique francophone. Dans la bonne conclusion du ras-le-bol poussé par les Tunisiens depuis la mi-décembre, l’impartialité des militaires a joué un rôle déterminant. Une posture à enseigner dans toutes les écoles militaires d’Afrique…

Le mouvement populaire qui a poussé vers la sortie le clan Ben Ali se serait déroulé dans un pays d’Afrique sub-saharienne que l’on dénombrerait des centaines de citoyens tombés sous les balles des militaires. Idem si l’on transpose le contexte tunisien dans un autre Etat du Maghreb. En prenant fait et cause pour la lutte populaire, l’armée tunisienne a tout simplement démontré que les hommes en uniforme ne vivent pas toujours, en Afrique, sous la continuelle coupe des biens matériels que de nombreux partis au pouvoir leur offrent pour payer leur silence. Le mot complaisance serait plus juste dans le cas d’espèce. Car, des représentants de la grande muette n’ont de cesse de répéter sur le continent noir « que leurs éléments resteront fidèles à la Constitution de leur pays, en jouant le véritable rôle d’armée républicaine ».

Comme dans toute dictature digne de ce nom, l’ex-président Ben Ali a dû sûrement gaver sa garde rapprochée et les principales têtes d’affiche de son armée de privilèges hors normes !! C’est donc normal que plus de 300 hommes restés fidèles au pouvoir de Tunis s’efforcent de semer le chaos après la chute du Rcd (Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti de Ben Ali). 

Pour réaffirmer clairement sa position dans la nouvelle ère politique en Tunisie, l’armée de ce pays n’hésite pas à livrer la guerre aux semeurs de désordre. L’intérêt et l’honneur de l’Etat tunisien passent donc avant tout ici !! Contrairement aux inconduites de plusieurs responsables militaires d’Afrique qui ne voient pas plus loin que leurs ambitions personnelles.

Des millions d’euros sont dépensés chaque année pour renforcer les armées sur le continent noir. Les frères d’arme de la Tunisie, à travers leur comportement original le 14 janvier dernier, démontrent bien à qui veut le voir que les grandes muettes du continent noir peuvent mettre de côté la répression de populations pacifiques, pourvu qu’elles le désirent…
La Tunisie vient d’en donner l’exemple. Aux Africains, dans le besoin, de dupliquer le miracle du « jasmin » quand l’occasion se présente. Du Cap à Alger, de Bissau à Mogadiscio, l’Histoire continue de tendre les bras à ceux qui ne veulent plus d’une Afrique paupérisée. 


Butembo en Alerte : J. Kabila aurait ordonné la répression des Jeunes de Furu

Selon des SMS reçus de Kinshasa et de Goma, la pétition initiée par les Jeunes Patriotes de Furu contre la révision constitutionnelle et la banderole qui flottait depuis trois jours dans le Quartier Furu en ville de Butembo aurait irrité le Chef de l’Etat, Joseph Kabila et sa cour. Sur la banderole dénonçant la révision constitutionnelle on pouvait lire des paroles comme : «  La Population de Furu condamne l’agenda caché de la révision constitutionnelle et déplore la barbarie de l’AMP qui risque de nous ramener à la guerre, vient d’initier une pétition de 100 000 signatures contre cette révision. (…) « En bas l’AMP, Vive le peuple congolais ». 


La nouvelle de cette initiative une fois parvenue au cabinet du Président Joseph Kabila aurait été qualifiée d’affront au régime de Kinshasa si l’on en croit le Lieutenant-colonel Donat Mandonga, Commandant des Fardc en ville de Butembo, qui ce matin à 10h00, heure de Butembo, était à la tête d’une opération militaire contre les Patriotes de Furu. L’ordre serait venu de Kinshasa pour mettre fin à cette initiative que les Patriotes de Furu qualifient pourtant de légitime car relevant de leur droit de liberté d’expression reconnu dans la charte universelle des droits humains et dans la constitution congolaise. Si les députés de l’AMP ont voté conformément à la constitution, la même constitution prévoit la révision d’un de ses articles sur présentation d’une pétition d’au moins 100 000 signatures. Les Jeunes Patriotes de Furu veulent appliquer ainsi cet article de la constitution congolaise. 
Mais selon le Lieutenant-Colonel Donat Mandonga, le camp militaire va élire son domicile au quartier FURU pour mettre définitivement fin au Parlement de FURU qui est une véranda moderne, un Kyaghanda qui constitue chez les Nande un lieu d’échange sur la situation socioculturelle, économique et politique du pays.
La descente militaire de ce matin au Parlement Furu est donc perçue localement comme une violation de la liberté d’expression des Jeunes Patriotes de FURU et un signe que le régime de Kinshasa attend museler les congolais qui n’approuvent pas sa gestion calamiteuse de la république.



10 Jeeps bondés des militaires, des policiers, des agents de l’ANR et de la DGM sont descendus au Parlement des Jeunes Patriotes de FURU comme s’il y avait une attaque des Hutu-Nande. Quand on fait appel à la même armée et à la même police lors des tueries des civils et des vols dans les quartiers, cette armée et cette police qu’on a vues aujourd’hui à FURU ne viennent jamais sous prétexte qu’elles n’ont pas des moyens de déplacement. Aujourd’hui, on a vu 10 Jeeps pour arracher une banderole et quelques pages de signatures désapprouvant la révision de la constitution congolaise. 
Ceux qui disent que l’insécurité contre les populations congolaises est entretenue par le pouvoir en place ne se trompent donc pas. L’Etat a des moyens militaires pour réprimer les congolais mais pas pour les sécuriser contre les hommes en armes… 
Avec armes à la main, plusieurs dizaines des militaires et policiers ont arraché toutes les banderoles qui flottaient sur la Nationale no1 au niveau du FURU avant de ravir une partie des pages des signatures de la pétition disponibles au bureau au moment de l’attaque. 
Selon un des secrétaires du Parlement de FURU, en l’espace de 4 jours, 100 000 signatures étaient déjà réunies au centre-ville de Butembo où les gens sont plus faciles d’accès. Comme la demande dans d’autres quartiers se faisait pressante, les agents du Parlement de FURU étaient dispatchés aujourd’hui dans les quartiers de Katwa, Malende, Bulengera, Ngengere, Katsya, Mutiri, Vungi, Vubange, et Munzambaye pour y poursuivre la récolte des signatures. Cet engouement pour la pétition ne pouvait pas passer inapercu aux yeux de l’ANR.
Mais fallait-il utiliser l’armée et la police pour y mettre fin ? Rien n’est sûr. Les observateurs pensent que ce ne sont pas les opérations militaires qui feront changer d’avis les congolais qui en ont marre de l’insécurité entretenue par le pouvoir en place. Au contraire, plus il y aura répression, plus la résistance s’amplifiera jusqu'à la victoire finale du peuple congolais. 
Pendant que les Parlementaires de FURU étaient entrain de réfléchir sur la brutalité avec laquelle les militaires ont opéré ce matin au Parlement et d’envisager d’autres stratégies à prendre pour poursuivre la lutte, des sms sont tombés au Parlement de Kinshasa et de Goma pour prévenir les parlementaires d’un raid militaire ordonné par Kinshasa pour une « répression totale du Parlement de FURU ».
Selon un sms de Kinshasa, certains membres de l’AMP qui ont requis l’anonymat disent avoir voté avec l’AMP par peur car on leur aurait dit que quiconque s’opposerait à l’AMP et surtout au Président sortant Joseph Kabila, ne s’en prendrait qu’à lui-même. Une répression morale existerait donc déjà au sein de l’AMP où les députés vivraient dans la peur de mourir si jamais ils osaient se désolidariser de l’AMP et de son autorité morale. 
A Butembo même, une réunion spéciale du conseil de securité de la ville se tiendrait au moment où nous écrivons cette dépêche (20h00) ailleurs qu’à la mairie pour faire suite à la demande de Kinshasa. La délocalisation de cette réunion de securité est un signe que certains membres du conseil auraient été délibérément écartés pour éviter les fuites comme par le passé mais la fuite a quand même eu lieu car personne ne maitrise mieux Butembo que les patriotes bubolais. Le lieu de la dite réunion est déjà connue et se trouverait sous l’œil des patriotes. 
A la suite du raid militaire de ce matin et de la menace d’une répression totale de la population de FURU, les Jeunes Patriotes de FURU adressent ainsi un message aux dirigeants congolais pour leur rappeler le respect des droits constitutionnels des citoyens, notamment la liberté d’expression, le droit de se réunir, le droit à l’opinion politique, et le traitement des différends par la loi et non par les armes ou la répression militaire comme celle qui se préparait au cours de cette nuit contre les populations du Quartier FURU.
Que la communauté internationale représentée à Butembo par la Monusco joue son rôle de garant du respect des lois internationales en matière des droits humains en R.D.Congo. La Monusco ne devrait pas seulement s’occuper des femmes violées mais aussi des Jeunes congolais réprimés, des opposants politiques et des journalistes emprisonnés, etc. 
Et que le peuple congolais se lève comme un seul homme pour barrer la route aux allures dictatoriales constatées depuis quelques temps dans le chef du régime de Kinshasa. Ailleurs, d’autres peuples ont renversé des régimes dictatoriaux. Pourquoi cela n’arriverait-il pas en R.D.Congo ? 
Correspondance particulière de FURU 
© Beni-Lubero Online



Le premier mandat électoral de Kabila s’achève avec des policiers congolais toujours sans salaires.

Les policiers de la RDC viennent d’accomplir cinq ans sans salaire !
C’est ce que nous a révélé, en Ituri, un élément de la Police. 

Ces hommes et femmes qui assurent la sécurité et l’ordre public n’ont survécus qu’avec une modique prime leur allouée par l’Etat Congolais. 44.000 francs congolais, soit l’équivalent de moins de 50 dollars américains, telle est la prime accordée mensuellement à chaque policier de la RDC, quelque soit son grade.

Pendant cinq ans, le gouvernement congolais n’a rien fait pour améliorer les conditions sociales des policiers. La maitrise des effectifs demeure le fallacieux motif avancé par les décideurs congolais pour justifier cet état de chose.

Comment peut-on comprendre que tous les policiers reçoivent une prime uniforme ? Dans ce corps de maintien de l’ordre public, les grades et fonctions ne sont pas tenus en compte dans la répartition de la prime en l’absence des salaires. 

Tout le monde est traite de la même manière laissant ainsi libre court aux tentatives de corruptions de tout bords.

Ne vous posez donc pas la question de savoir à quoi servent le gros des amendes transactionnelles et autres redevances que la Police Congolaise fait payer aux justiciables. Les policiers s’en servent pour couvrir les insuffisances de la prime leur allouée.

Curieusement, alors que le premier mandat électoral du président Kabila touche à sa fin, la Police Nationale Congolaise vient de rendre public un Ordre de Bataille qui élève plusieurs policiers en grade. Mais, que Diable, à quoi servent ces grades s’ils ne peuvent pas avoir des effets sur les conditions sociales des policiers ? Que l’on passe du lieutenant au Capitaine ou du capitaine au major en continuant à recevoir la prime de 44.000 francs congolais par mois, c’est vraiment un non sens pense-t-on dans certains cercles des policiers.

Une manière de faire vivre d’espoirs ces policiers, le temps qu’ils puissent bien s’occuper du maintient de l’ordre public lors des prochaines opérations électorales ?
Il est temps que le gouvernement congolais se penche sérieusement sur la question de la rémunération des policiers. Il y va de la sécurité de la population.


Détournement de la ration des policiers dans les territoires d’Aru et de Faradje.

En vue de permettre aux policiers congolais de bien aborder les festivités de fin de l’année 2010 et du début de l’année 2011, le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila avait, selon nos sources proches des milieux policiers de la Province Orientale, décidé la distribution des vivres à tous les policiers. Des fonds ont été décaissés par la présidence pour ce faire.
Hélas, ce don présidentiel n’a pas atteint tous les policiers de la RDC.

Dans le territoire d’Aru et de Faradje en province Orientale par exemple, de nombreux policiers n’ont pas eu droit à cette «manne» présidentielle. Quelques officiers de la Police se seraient arrangés avec leur haute hiérarchie pour effectuer des «opérations retour» et priver de nombreux policiers de ce don présidentiel. L’argent venu de Kinshasa et destiné à l’achat des vivres pour les policiers a tout simplement été détourné par des épaules galonnées abandonnant les policiers des rangs dans leurs misères de chaque jour.

En tous cas, à Ariwara dans le territoire d’Aru et dans une bonne partie du territoire de Faradje où nos limiers ont circulé, les policiers n’ont pas été servis en ces vivres. 

C’est possible qu’il en soit aussi le cas pour des policiers d’autres contrées de la RDC. Que des officiers supérieurs de la police se rabattent sur des miettes destinées à leurs subalternes soulève toute la question de la conscience des hommes au pouvoir en RDC.

Triste.
Matembele
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CRISE IVOIRIENNE : LA VERITE POUR LES NULS

 
 
Nous autres citoyens lambda africains, qui avons le même fonctionnement cérébral que nos dirigeants politiques africains qui, eux-mêmes, ont leur cerveau logé dans le crâne de la « communauté internationale occidentale », aimerions comprendre une petite chose toute bête.

Attention, nous sommes nuls, mais il nous arrive tout de même de comprendre certaines choses !
-          Quand la « communauté internationale occidentale » décrète que NOUS, africains, malgré les 50 années qui nous ‘‘séparent’’ de la colonisation, nous ne sommes pas encore assez mûrs pour pouvoir exister et vivre de façon autonome, et que la « communauté internationale occidentale » a encore besoin de nous gérer, nous LES NULS d’Afrique, nous comprenons et nous nous taisons.

-          Quand la communauté internationale occidentale décrète que, dans NOTRE INTERET à nous, les NULS d’Afrique, il est préférable que nos chefs d’états africains soient indiscutablement choisi par et mis sous tutelle de la « communauté internationale occidentale », nous comprenons et nous nous taisons.

-          Mais quand la « communauté internationale occidentale » ordonne à nos chefs d’états et responsables politiques africains – quoique sous tutelle – de prendre les armes et d’aller tuer les africains, et que nos chefs d’états et responsables politiques africains s’exécutent promptement, se mobilisent activement pour déployer armes et soldats  pour aller tuer les africains, quand la « communauté internationale occidentale » qui multiplie les efforts pour raffermir sa propre économie et protéger ses propres populations, ordonne à nos chefs d’états et dirigeants politiques africains de s’auto-amputer, de se faire harakiri, de s’autodétruire, et que nos chefs d’états et dirigeants politiques s’exécutent comme hypnotisés, là, NOUS LES NULS d’Afrique, nous ne comprenons rien et, comme le ferait un petit enfant de 3 ans, nous posons à nos chefs d’états et responsables politiques africains, la naïve question :

POURUOI ?!!!???
ET ENCORE
POURQUOI ?!!!?


Nous, les NULS d’Afrique, savons qu’il y a actuellement une crise en Côte d’Ivoire, suite à des élections présidentielles à transparence douteuse, comme il y en eu au Gabon, au Congo Brazzaville, au Burkina Faso, et nous vous laissons compléter la liste.

Ces élections en Côte d’Ivoire – si particulières – ont fini par nous offrir deux gagnants au lieu d’un seul. Nous avons donc, nous les NULS d’Afrique, compris que Messieurs Gbagbo et Ouattara ont tous deux gagné les élections, l’un contestant la victoire de l’autre.

Jusqu’ici, l’affaire est banale, classique, africaine et surtout IVOIRIENNE. Mais là où nous nous sentons un peu perdus et souhaiterions tout de même comprendre, c’est que personne ne souhaite connaître la vérité.

La presse de la « communauté internationale occidentale » nous a dit, que c’est Mr. Ouattara qui a gagné et nous les NULS d’Afrique, nous avons compris. Mais, comme tout le monde s’agite autour de cette élection, cette fois-ci, nous ne nous taisons pas et aimerions connaître la vérité.

-          Mr Gbagbo, déclaré perdant par la « communauté internationale occidentale », soutenu par les forces armées de la Côte d’Ivoire, demande qu’il y ait une commission d’évaluation internationale pour fouiner dans les résultats de l’élection et chercher la vérité, la « communauté internationale occidentale » répond : « Nous ne voulons pas fouiner car nous n’avons pas besoin de connaître la vérité »

-          Mr Ouattara, déclaré vainqueur par la « communauté internationale occidentale », soutenu par des forces armées parallèles, estimant que ses hommes armés n’ayant tué aucune mouche, brutalisé personne, intimidé personne, et que les forces armées de Mr. Gbagbo ayant massacré les populations et constitué des charniers, demande à la « communauté internationale occidentale » de venir fouiner dans ces massacres pour chercher la vérité, la « communauté internationale occidentale » répond : « on arrive, la vérité nous intéresse et Mr Gbagbo a déjà sa place  à la CPI car déjà reconnu coupable avant l’enquête »

Pour nous les NULS d’Afrique, c’est un peu compliqué à comprendre, alors, nous laissons libre cours à notre petite réflexion et nous nous demandons :

Et si en réalité, le véritable jeu caché était que la « communauté internationale occidentale » est contre l’existence même des africains et souhaiterait simplement les anéantir pour occuper les terres africaines ?

Si ce n’est pas le cas, alors, qu’on nous explique !

-          Comment expliquer  que, dans une affaire africaine aussi classique, la « communauté internationale occidentale » puisse, d’une manière si vigoureuse et si insouciante, pousser des africains à aller tuer d’autres africains pour un différend électoral dans un pays souverain, opposant ainsi des nations qui n’étaient pas en guerre les unes contre les autres, mais qui pourraient le devenir ? Des nations qui, jusqu’ici, vivent ensemble, en toute intelligence et s’organisent pour développer leur régions ?

-          Comment expliquer que la « communauté internationale occidentale » ait déjà prévue d’organiser des services funèbres de masse avant même qu’il n’y ait une élection ou un seul mort ?

-          Comment expliquer que la « communauté internationale occidentale » ne veuille pas chercher à découvrir la vérité et à nous la faire connaître, nous les NULS d’Afrique, mais préfère la guerre ?

Pourrions-nous, un jour, voir Messieurs Jonathan Goodluck, Abdoulaye Wade, Boni Yayi, etc. faire pression sur Mr. Nicolas Sarkozy et toute l’Union Européenne en les poussant à aller attaquer militairement un chef d’état européen impliqué dans un quelconque scandale  dans son propre pays en Europe ?

Pour nous les NULS d’Afrique, la vérité c’est que une Afrique consciente, unie, stable, démographiquement et économiquement forte, dirigée par des responsables politiques qui sont africains dans leur chair, dans leur sang, dans leur âme et dans leurs intérêts, c’est une Afrique dangereuse que la « communauté internationale occidentale » veut à tout prix anéantir, et nous les NULS d’Afrique, nous devons absolument le comprendre et ne plus jamais nous taire.

Malheureusement, nos chefs d’états africains qui se disent indépendants depuis 50 ans, en ayant encore et toujours leur cerveau logé dans le crâne des autres, ne seront peut-être jamais capables de le comprendre jusqu'à la fin de leur triste vie.

Nous, les NULS d’Afrique, nous nous permettons de passer outre la pensée de notre grand-maître, la « communauté internationale occidentale », et de penser que si Monsieur Gbagbo ou monsieur Ouattara a l’intention de gouverner des hommes – le peuple – ce peuple a droit à la vérité.

Ouattara ou Gbagbo ne va pas gouverner que le nord ou le sud mais la Côte d’Ivoire toute entière, avec ses chrétiens, ses musulman, ses non croyants, ses différentes ethnies qui ont toujours été là, sur le sol ivoirien, comme composante de la société ivoirienne, une riche diversité qui fait le rayonnement de la Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, la pensée unique formatée depuis les boites crâniennes de la « communauté internationale occidentale » veut nous faire croire que le peuple ivoirien vient de se réveiller d’un sommeil millénaire pour se rendre compte qu’il est composé d’une multitude ethnies et de religions et que c’est cela son problème.

Si les ivoiriens acceptaient cette pensée, alors, nous les NULS d’Afrique, nous serions  très, très tristes de comprendre que nous sommes réellement NULS car la crise ivoirienne est politique comme il y en a partout où il y a des hommes actifs sur terre ; cette crise n’est ni unique, ni étrange, ni ethnique, ni religieuse, ni autre chose comme on voudrait nous le faire croire ; ce n’est ni plus, ni moins une crise politique.

Nous pensons que pour dissiper toute ambigüité et conférer une légitimité incontestable à celui des deux hommes qui aura les destins des millions d’âmes entre les mains, l’électorat ivoirien et les NULS d’Afrique ont droit à la vérité, à moins que les hommes de la Côte d’Ivoire ne comptent pas et que seuls comptent le sol et le sous-sol de la Côte d’Ivoire.

Marie-Louise ABIA

vendredi 14 janvier 2011

BIG CHANGE WITH SMALL ACTIONS


Big change with small actions
Mon premier jour chez BMC Software (mon employeur), je fus accosté par un grand et massif américain (Sudiste) qui me demandait d’ou je venais (mon pays d’origine)
Défensif que je suis, je le regarda de haut en me disant : que ce que cela peut bien lui faire.
Remarquant le manque d’enthousiasme que j’avais à être « interroger » sur mon pays d’origine, Bill Reese (son nom) s’approcha et me montra les photos de son séjour à Kinshasa avec les membres de son église.
Bon jusque la rien de bien exceptionnelle hein…jusqu’au moment ou j’ai vu ou ils logeaient : UN ORPHELINAT !
Un orphelinat qui manquait de tout : pas d’air climatisé, pas des sanitaires adéquats, des « éponges » à la place des lits, cuisine vide mais surtout, une directrice sans le directeur : Celui-ci fut assassiné lors d’un cambriolage.
Il s’appelait Michael Mongane, et comme Bill, il était membre  de l’église CHURCH ON ROCK.
BILL est venu assister à l’ouverture de l’orphelinat mais également apporter un soutien spirituel à Mrs Germaine Mongane, qui assume le double rôle de responsable de l’orphelinat et pasteur.
Elle s’active nuits et jours en récoltant des fonds, du matériel scolaire, des vêtements et des jouets. En effet cet orphelinat compte environ 40 enfants, âgés de 8 à 16 ans, issus d’une précarité souvent extrême.
Elle s’est assigner comme mission d’assurer à ses enfants une stabilité éducative, psychologique et affective. Or, les moyens financiers de cet orphelinat sont moindres.
La situation catastrophique du pays a eu de lourdes conséquences sur le bon fonctionnement de l'orphelinat. Depuis décembre 2008, il leur est plus difficile de récolter de la nourriture. 










Ah ! J’admire le courage de cette femme !
Le Vieux Pierrot Ngadi, le CEO de l’ONG Congo Anti-Poverty Network me dit souvent : Petit, remember, small actions brings about big changes.
C’est dans cette optique que je fais appel à la bonne volonté de tous pour réaliser deux petits projets qui ne vous coutent que votre temps :
1) Monetiser Mon blog (Likambo ya Mboka)
A faire :
1. a  consulter mon blog 3 fois par semaine, cliquez sur un maximum des liens publicitaire…et c’est tout !
Quel est l’intérêt de procéder ainsi ?
Un click = 8 cents en moyenne.
500 congolais  =  jusqu'à 80-90 euro par mois peuvent ainsi collecter.
Pour quelle utilisation :
Médicaments, frais scolaires, la nourriture…
Comment procéder :
Un rapport des gains sera communiqué au responsable sociale de la CCI qui se chargera de l’expédier à notre sœur Mongane au Congo.
Résultat : collecte des fonds non contraignante, productivité collective, visibilité et transparence.
Ok, cela me fait un peu de pub mais bon, TOUT CONGOLAIS EST CAPABLE de mettre en place son propre blog "monetisable".
2) Récolte des vetements,jouets, furniture scolaire ( Timeline : AVRIL 2011)
Le but est d’envoyer aux orphelins du matériel scolaire, des jouets et des vêtements que nous aurons préalablement récoltés. Pour permettre à ces enfants de jouir de cette récolte, il est incontournable de choisir le meilleur acheminement possible jusqu’au Congo.
Je pense que MR FILO nous sera d’une grande aide avec sa boite d'import-export.

L’orphelinat ne possédant pas beaucoup de moyens, ces enfants comptent beaucoup sur notre aide et notre soutien. Nous espérons ne pas les décevoir mais, au contraire, leur procurer de la joie et une meilleure qualité de vie en leur faisant parvenir ces cartons.
Nous comptons sur votre soutien !

Je passerai vous rendre visite dans vos eglises afin d'impliquer les hommes de Dieu a l'organisation de la recolte.

N'hesitez surtout pas a nous envoyer les coordonees d'autres structures qui sont dans la meme situation afin de leurs faire beneficier soit le suplus ( je l'espere) du recolte ou la mise en place d'une campagne de recolte pour eux.
 
  
Pour plus d’informations :

Germaine Mongane.
Africa Hope
Michael and Germaine Mongane, Directors
P.O. Box 9705
Kinshasa 1, Congo
Central Africa
Cell Phone # 011 - 243 - 9957124
E-mail :
africahope2002@yahoo.fr



mardi 11 janvier 2011

CCI : ASSEMBLEE GENERALE ET MOTION DE CONFIANCE

Bonjour,

Je souhaite par la présente, demander au comite de la CCI de nous confirmer la tenu de l'AG de ce mois de janvier et nous communiquer l'agenda.

Bien qu’absent du règlement d'ordre intérieur et en absence d'un conseil d'administration après 5 mois d'exercice, je propose donc à l'AG une MOTION DE CONFIANCE !

Nous souhaitons que MR LUKUSA et son équipe nous présente le bilan de l'action de la CCI ou une déclaration des activités passées et a venir.
Présentation suivie d'un vote de l'assemblée générale qui permet de vérifier que cette équipe dispose de la confiance de celle-ci.


Je sais que légalement, je ne suis pas en position de proposer une telle motion mais quel sont mes motivations ?

1) Presque 6 mois après, le statut et règlement d'ordre intérieur n'ont pas évoluer et ne reflète plus la réalité du groupe

2) Presque 6 mois après, le conseil d'administration n'est toujours pas a l'ordre du jour

3) Presque 6 mois après, il y a aucune communication sur les initiatives de la CCI concernant l'emploi, formation professionnelle, assistance linguistique, participation citoyenne, intégration , culture et arts...



Je reconnais que la tache de la CCI n'est point facile et j'étais de ceux qui critiquait la précédente équipe (pour essentiellement les même raison)

J'ai participé en la mise en place du CE dans l'espoir de voir sur la scène communautaire, un CCI qui propose, un CCI qui entreprend...

Nous souhaitons tout simplement que la CCI renouvelle ses promesses électorales et que l'AG confirme sa confiance.

Patriotiquement votre,

Mulang Mika
Fils du Zaire

mercredi 5 janvier 2011

ELECTIONS 2011 : UDPS VERS L’APPROBATION D’UN SCRUTIN A UN SEUL TOUR ?

L’UDPS va t-il indirectement valider le passage en force de L’AMP concernant la modification de la loi électorale?
Considérer comme rumeur il y a encore 5 mois, la modification du mode de scrutin, voulu par le clan présidentiel, fait la une de l’actualité nationale.

Si pour la majorité et le gouvernement, la modification du mode de scrutin a pour raison les coûts financiers pour l'organisation de deux tours, et la possibilité des conflits postélectoraux risquant de paralyser le pays, l'opposition parlementaire quand a elle, réfute ces arguments avec force !

François Mwamba, secrétaire général du MLC menace d'un boycott. « Si c'est comme ça Joseph Kabila ira tout seul, dit-il. S'il y a tentative de passage en force de l’actuelle majorité, eh bien ils iront dans cette affaire avec leur argent, leur sécurité, leur règle du jeu. Ça serait devenu un processus unilatéral qui frise le dictat. »

Je devine, sans grand risque de me tromper que le régime en place réalise l’ampleur de mécontentements de la population congolaise avec l’accueil triomphale  a TSHISEKEDI, l’entrée en dance de VITAL et les promesses d’un retour en force de MBEMBA.
Mais le MLC n'est pas seul dans l'opposition. Dans cette querelle pré-électorale, il lui faudra compter avec les autres leaders.

Et c’est la que je trouve les déclarations de TSHISEKEDI, la figure majeure de l’opposition historique, quelque peu confuses, si pas timide.

Un homme de l’expérience de TSHISEKEDI ne prononce pas un discours a la nation le 2 Janvier  en disant, je le cite : «Ayant levé l'option irréversible de la participation de l'Udps aux élections à tous les niveaux, nous nous engageons à mobiliser et conscientiser le peuple congolais dans la défense de tous ses droits à un processus électoral sérieux et crédible sans savoir que les députes de la majorité mijotait leurs amendements de la loi électorale.

C’est le mot IRREVERSIBLE qui me pose problème.

Tshisekedi devant les cameras, dit ne pas caché ses soupçons de voir derrière cette démarche, une orchestration de la tricherie. Entend-il, à cet effet, protester : « Quand ceux qui sont au pouvoir font quelque chose, il faut toujours s'attendre à une tricherie cachée quelque part. Je préfère consulter les gens qui sont ici pour comprendre où est-ce qu'ils veulent en arriver. D'avance, nous n'avons pas confiance. Nous allons étudier si ce serait pour une tricherie, nous allons protester à temps », a-t-il indiqué (le pontentiel)

TSHISEKEDI  sait très bien que malgré les protestations de l'opposition, cette révision sera adoptée tant par l'Assemblée nationale que par le Sénat où le pouvoir est majoritaire. Certes, cette modification pourrait amener les opposants à s'unir pour présenter, de ce fait, un candidat unique. Mais rien ne garantit qu'ils remportent le scrutin face au challenger du pouvoir qui usera de tous les moyens pour y rester.

IRREVERSIBLE veux dire que l’UDPS participera aux elections, comme MLC l’a fait en 2006 alors de TSHISEKEDI appelait au boycott.

Au risque de perpétuer le pouvoir de KABILA, car le verrou de 2 mandats va également sauter dans un avenir proche, TSHISEKEDI valide t-il de bout de lèvre les manœuvres de l’AMP ? 

IRREVERSIBLE ?
Je m’interroge.

lundi 3 janvier 2011

6 QUESTIONS AU REVEREND JP MOKA

Bonjour Révérend, 

Ayant fortement apprécié votre prestation, ou disons plutôt, votre présentation au Dublinois(ES), je souhaite commencer l’année par une séries des questions.
Libre a vous de répondre ou pas.
Dans tout le cas, votre profile intrigue plus d’un.

1) Plan Marshall de 100 Milliards de Dollars.
Q) Quels sont les axes autour desquels s’articule ce plan ?
Q) Est-t-il possible d’avoir une idée sur les consortiums derrière ce plan ? Quels sont les termes ?
Je sais que SIR TYLOR Smith (Mr le financier) doit surement tenir à son anonymat a ce stade du projet, mais est-il possible d’avoir une vision plus claire sur ses activités ? Des liens internet pour en savoir plus ?
La naïveté apparente de mes questions illustres un état de méfiance NATIONALE quand il s’agit d’engager le pays sur 30-40 ans.

2) 800.000  de dollars sur la table pour une conférence réunissant toute l’opposition a Mr Kabila.
Q) Vous êtes prêt a inviter MLC ? Si oui, comment justifiez-vous le fait de payer le voyage d’un parti comme le MLC alors qu’a LEMBA, les élèves sont obliger de s’assoir a même le sol pour apprendre ?
Mbemba, jadis seigneur de guerre au même titre que Kabila et Kunda, a probablement un trésor stratégique acquit sur le dos de la population (Guerre, ministre de finance, héritage de papa…)
100.000 dollars suffit à remettre sur pied toutes les écoles publique de Lemba !
Avant de convaincre les politiciens (riches pour la plupart), pourquoi ne pas commencer par rendre la vie plus douce a tes compatriotes…en finançant des ONG par exemple.
Oui, nos femmes à l’EST bénéficieront bien de 100.000 dollars…et il t’en restera  600.000 

3) Stratégie de communication et les nouvelles technologies.
Nous sommes tous épaté de savoir qu’un conseiller d’Obama fait parti de votre équipe.
L’enthousiasme tombe tout suite après la visite de vos innombrables sites web !
Q) A une année des hypothétiques élections, avez-vous un réel plan d’action pour consolider tout ces sites et nous proposer une seule « vitrine » ou tous aurons accès a votre projet de société a jour ?

4) La place de l’argent dans votre stratégie
Villa a Accra, permit d’exploitation en Angola (Diamant), 800.000 dollars pour une conférence, un budget de 30-40 Millions de dollars pour les élections... wouw ! C’en fait du fric !
L’argent= crédibilité ?
L’argent = achat des consciences ? Surtout en Europe ?
Ma question : que ce que vous attendez de vos partisans du point de vue financier ?
Nous avons tous vu les nombre record des dons que le Millionnaire Barak OBAMA a reçus pour sa campagne.
Nous venons donc les mains vides ?

5) Retour au pays
Beaucoup, moi inclus, doutent de votre retour au pays.
Beaucoup pensent que votre retour sera conditionné par le régime
Quel sont vos « assurances » aujourd’hui pour un retour apaiser ?
 
 6) La nationalité Belge
Nous savons tous pour le « moratoire » sur le double …de fois triple nationalité de nos députés et sénateurs.
A ce jour, je suis totalement contre la double nationalité quand il s’agit de briguer la présidence de la république.

Vous aviez déjà dépondu à cette question lors de votre visite à Dublin.
Je vous la repose : Pourquoi un homme si riche et candidat aux élections présidentielle de son pays garderai la nationalité du COLON ?

Pourquoi attendre que la cours suprême vous le réclame ?
Pourquoi ne pas commencer l’année en renonçant a votre nationalité BELGE ?
Franchement, avec vos millions, personne ne vous refuse le visa right ? so what’s the deal ?

En vous souhaitant une très bonne année et vous remerciant de votre visite prochaine. 

Mulang Mika
    


OBJECTIF 2011 : EMPLOI ET JEUNESSE ( JE N’AI RIEN VU POUR L’INSTANT)

« C’est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale »
Jamais les jeunes n’ont eu autant accès à l’information, jamais pourtant ils n’ont eu le sentiment d’être aussi peu, aussi mal informés. Pourquoi ? Parce qu’ils ne trouvent pas en la CCI l’espace d’expression qui leur corresponde pleinement ».
Rappelons quelques chiffres marquants : 
60 % des jeunes actifs sont au Chômage
35-40 % des 18-25 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté...eh oui, le social a 25 ans comme seul moyen de subsistance = PAUVRETE ! 

Il est donc clair que « les »vieux » ont  échoué à insuffler un espoir à la jeune génération »...du moins, ils n'ont pas brillé par "leurs riches" expériences professionnelles dans ce pays...n'est-ce pas?
Il est temps que la CCI élargisse sa vision et s’attèle réellement sur le problème en créant une nouvelle donne en matière d’orientation. 

Travailler a ce que l’orientation se fasse plus fréquemment en fonction des métiers porteurs, les capacités de chacun des jeunes plutôt qu’en fonction de l’image que peut avoir tel ou tel métier.
Pour cela, il faudra réfléchir à un accompagnement constant avec reconnaissance de la diversité des voies de réussite et  la progressivité du parcours d’orientation.
Tout le monde n’est pas fait pour être médecin, avocats ou architectes… 

Dans cet enjeu fondamental, nous avons besoin de la CCI, à cause de sa proximité « supposer »avec les jeunes partout en Irlande. 
Nous avons besoin de la créativité et l’expériences de ceux qui « arrivent » a percer pour donner de nouvelles perspectives  a ceux qui sont dans le besoin ( non, pas une cotisation)

Avec le développement massif des nouvelles technologies, les jeunes font preuve d’un sens de critique très aiguisé sur la qualité de l’information.
 Il faut donc travailler avec eux pour avancer
Pour être crédible, il faut être LEGITIME A PORTER UN MESSAGE, ce qui dilue l’effet moralisateur à deux balles… 
L’insertion des jeunes n’est donc pas un sujet que l’on peu improviser. Il faut absolument savoir de quoi on parle sans pour autant devenir une continuité de la sphère parentale (J’ai la vérité par ce que je suis plus vieux)

Nous devons être capable de complémenter les structures déjà en place (Université, FAS) en privilégiant la communication testimoniale afin de chasser les stéréotypes.

Il y a un nombre important des jeunes qui réussissent dans l’ombre. Il est donc temps de mettre en place un « Congo Youth Award » afin qu’ils (elles) soient porter au devant de la communauté, ainsi servir d’exemple. 
La CCI, comme je l’imagine, doit être capable de favoriser le rapprochement entre le jeune, les parents, les organismes de formations et  d’orientation professionnelle. 

Il s’agit pour la communauté congolaise de revoir nos priorités et valider que la CCI est à même de stimuler, renseigner  les congolais sur autre choses que le MATANGA. 

L’AG nous éclairera sur les initiatives de la CCI dans ce sens.

OUI, JE N’AI RIEN VU POUR L’INSTANT.

Mulang Mika