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jeudi 17 novembre 2011

CCI: MAMAN NHONO TAMBIDILA PREND LE COMBAT DES FEMMES CONGOLAISE EN IRLANDE A BRAS LE CORP !



Jadis membre de la commission électorale indépendante (CEI), crédité de l'organisation de la toute première élection presidentielle de l'histoire associative de la communauté Congolaise en Irlande, Maman Nhono occupera le poste de Chargée des femmes, traditions et mœurs pendant 15-17 mois.


Bien que son bilan, comme celui de l’ensemble de l’équipe LUKUSA reste flou, Maman Nhono a été démis de ses fonctions dans des conditions qui s’apparentent a du musèlement.

Dans son e-mail du 16 Novembre 2011, l’équipe en place nous apprend sa « revocation » en ces termes :
« Le Président de la CCI, Mr. Edmond Lukusa, a révoqué Mme Nono TAMBIDILA des ses fonctions de Chargée des femmes, traditions et mœurs.
Elle ne peut plus dorénavant engager la Communauté Congolaise d′ Irlande (CCI) dans ces prérogatives.
Nous tenons à informer la Communauté que les consultations sont ouvertes pour ce poste devenu vacant. »


Ainsi, une des plus ferventes supportrices de Mr LUKUSA lors des précédentes élections à la présidence de la CCI se voit remerciée sans ménagement.

LA CCI et la femme Congolaise : Manque de vision ?
Derrière cette revocation expéditive, se cache la création par Maman Nhono d’une plateforme associative uniquement dédié à la femme Congolaise résidant en Irlande : Congolese Women in Ireland
http://congolese.womeninireland.com/

Sur le site, nous lisons que CWI souhaite accélérer l’intégration de la femme Congolaise et briser les barrières que sont :
1) Le manque de structure au sein de la communauté en mesure de fournir des formations diverses telles que des cours de langue…)

2) L’incapacité de la femme congolaise à fournir des modèles de succès à d'autres femmes (et plus particulièrement les jeunes filles, confronter a une situation d’abandon totale) et de les inciter à l’action.

3) La perte de l'identité et le manque d’acceptation de soi (Les maris eux-mêmes étant perdus et diminuer par le manque chronique d’emploi, nos femmes se sentent impuissantes et d'abandonne tout effort pour un épanouissement personnelle)    

4) Manque de leadership fort chez les femmes ayant une vision et une préoccupation pour l'intégration des femmes dans la société Irlandaise.


5) Inciter Les femmes congolaises à s’intéresser aux questions touchant aux violences graves faite à la femme en RD Congo et d’en être les porte voix auprès des Institutions Irlandaises de protection des droits humains.

Toutes ces préoccupations légitimes font bien parties des prérogatives de la Chargée des femmes, traditions et mœurs...

Pourquoi alors créer cette nouvelle plateforme ?
La CCI a-t-il toujours sa raison d’être ?Bientot une association des jeunes ?

La question de l’intégration de la femme est d’une importance capitale et nous ne souhaitons pas ici accuser Mr LUKUSA de laxisme sur le sujet mais observons sa successibilité et excitabilité quand un autre son de cloche retentit parmi les siens.

Est-ce que les actions de la CWI porte préjudice aux objectives de la CCI ?
Est-ce une guerre de leadership interne ?

Mérite-t-elle une révocation ?
Il y avait-il moyen de concilier les deux rôles et responsabilités ?

A mon humble avis, et c'est vrai qu'il n'est point neutre, la ligue des femmes Congolaise en Irlande apporte un plus a la communauté et renforce justement l’action de la CCI en la matière.
Il s’agit des femmes ! Qui de mieux pour en parler ?

Cherchez l’erreur !

Mulang Mika
Likambo ya Mboka


jeudi 10 novembre 2011

Rébellions et coup d’état : un business macabre et juteux !



Vous êtes mécontents et révolté de la situation politico-social et humanitaire au pays ? Vous voulez rapidement accéder aux sommités de l’État et aux privilèges reluisants ? Vous avez des comptes à régler avec Mr Kabila ou l’ensemble du gouvernement dit « d’occupation » ? Rien de plus facile… Il vous suffira de devenir un ‘rebelle’ ou plus pudiquement ‘un combattant de la libération’.
Comment ça se passe en gros ? Vous prétextez d’une des nombreuses injustices criardes qui font le quotidien les congolais et vous passez de l’autre côté de la frontière. Il est important de viser un pays rompu dans l’art de déstabiliser ses voisins et qui nourrit des ambitions hégémoniques sur  le Congo.
Bien arrivé, vous vous mettez en contact avec les responsables des services secrets de ce pays pour être pris en charge et obtenir un parrainage sûr.
Vous proposez alors vos services pour la destruction du Congo…Oh pardon…"deloger" le pouvoir d’occupation en place à Kinshasa.
Si votre « business plan » est rapidement opérationnel, vous aurez droit à des avantages que même les citoyens dudit pays n’ont pas : passeport diplomatique, prise en charge de vos déplacements, une villa huppée surveillée, téléphonie satellitaire ect…
Vous devenez alors une carte de réserve au cas où une occasion se présenterait d’en découdre avec le gouvernement dit « d’occupation », qui a nécessairement des problèmes avec votre « pays d’accueil ».

Comme la géographie fait bien les choses, vous restez proche vos parents (ceux de la même ethnie ou tribu que vous) pour former votre « ceinture de sécurité ».
Avec l’argent et les moyens mis à votre disposition, il vous suffira de convaincre massivement des jeunes désœuvrés (facilement manipulables) en leurs promettant grades, argent, drogue et femmes (d’autrui) a gogo!
 Des camps d’entraînement militaire seront mis à votre disposition. Après les premiers victoires contre la troupe gouvernementale de votre pays (sous-payer, mal équiper et non motiver) vous passerez du statut de ‘coupeurs de routes’ à celui plus honorable de ‘rébellion armée’.
Le plus dur vient alors, car vous allez subir les assauts violents de ceux qui ne sont pas prêts de s’effacer pour vous laisser le gâteau du pouvoir.
Des répressions sauvages seront lancées contre votre ethnie ou région d’origine ainsi que vos proches à Kinshasa, causant des centaines des milliers des morts avec comme seul but de briser votre moral et vous ramener à de meilleurs sentiments.
Si vous résistez à ces assauts, il faudra alors obtenir le feu vert des Ba Noko: Le G20! Eh oui, sans eux, il ne faudra même pas rêver habiter 1 ans dans les salons dorés du palais de Marbre.
Les Noko (G20), cartel des parrains protecteur de l’humanité et de l’Afrique en particulier, vous feront signer un pacte comme on le fait d’habitude avec le Diable, c’est-à-dire : gagnant-perdant.  
En contre parti vous recevez les armes (Stringer, Kalash, M16, munitions), des jeeps, la logistique indirecte de la MONUC et hop ! La route de Kinshasa vous est ouverte !
Ne vous faites surtout pas des soucis pour les millions de vos concitoyens qui vont mourir massivement, après tout vous venez pour les libérer ? La faute sera toujours imputée au pouvoir en place qui se débattra comme un beau diable pour repousser l’échéance de son départ par la force.
Vos morts seront décrétés ‘martyrs’ pendant que les vivants pillent les villages et violent femmes et enfants pour se faire rembourser le prix du sang versé pour la ‘libération’ de ces esclaves de Congolais peureux.
Vos proches auront droit aux meilleurs morceaux que sont la douane, les ressources minières, le fameux ‘grade’ de « colonel », les villas squattées et les postes clé au gouvernement.
A ce stade, il vous faudra réaliser que le pays est rempli d’exilés, de déplacés et de revanchards … ingrédients majeur pour  déclencher des multiples conflits intercommunautaires.
A l’approche de Kinshasa, les partis politiques, fauchés, fatigués et découragés tant par l’intransigeance du camp du pouvoir en place, que par leurs propres turpitudes, seront prêts à s’allier a vous pour obtenir le laissez-passer qui leurs permettraient de se recycler.se refaire une nouvelle peau…
La société civile, malgré la dénonciation des exactions massives des faits de guerre, cèdera aussi sur les principes pour vous dérouler le tapis rouge, en vous désignant comme acteurs incontournables de l’imbroglio Congolais et de son dénouement.
Donc, c’est sans capacité de faire valoir une identité nationale et patriotique commune, sans véritable légitimité idéologique ni programme convaincant que vous devenez présentables et fréquentables.
 Le schéma barbare et moyenâgeux de la conquête du pouvoir par la force et la promotion sociale facile a porté ses fruits !

 Mais il arrive aussi que votre loterie échoue, à cause des intérêts complexes en jeu, des trahisons et les luttes de leadership interne.
Alors vous serez contraints de vous ‘rallier’ et de vous contenter de la pitance qui vous sera accordée. C’est mieux que rien, car dans un vrai état de droit, vous ne pourrez même pas prétendre aux fonctions et aux privilèges qui vous seront gratifiées, en échangez de votre docilité temporaire.
Si vous voulez un peu plus, alors dès votre ralliement, prêtez main forte aux troupes de l’armée loyaliste pour aller écraser les autres, ceux qui se cachent encore dans les montagnes infestées d’hyènes et de lions, vos proches l'autre fois.
La roue tourne....

Adapter de l'analyse d'un internaute...

Likambo ya mboka

jeudi 20 janvier 2011

Révisionniste Joseph Kabila : futur président à vie ou futur ancien président?



 Il se veut président à vie ! Il se sent bien au Palais de la Nation, il veut y rester. Joseph Kabila veut marcher sur les traces de l’ennemi intime de son père. Celui dont il porte le prénom occidental. Celui qui était devenu coq chantant victoire, Joseph Désiré Mobutu.

Alors que la République démocratique du Congo (RDC) se préparait à se recueillir sur la double mémoire de Laurent Désiré Kabila abattu le 16 janvier 2OO1 et de Patrice Emery Lumumba, assassiné le 17 janvier 1961, le fils Kabila tente le coup de force constitutionnel.
Et Ca passe. Une clé de voûte de la constitution congolaise est ôtée. Il suffira désormais, aux termes de l’article 71 de la constitution, d’arriver en tête de l’élection présidentielle pour en être déclaré vainqueur. Quel  que soit le score obtenu.

C’était annoncé. C’est fait. Les récriminations de la classe politique, de la société civile, du clergé et même d’une partie de la communauté internationale n’y auront rien changé. Les mises en garde relatives à l’exclusion, Les partis politiques composant l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP) ont réalisé le rêve de leur champion. Tant pis pour les mécontents.

Le Congo RDC change de dimension. Dans l’inflation de révisions constitutionnelles plus ou moins opportunistes qui a cours sur le continent depuis le début des années 2000, Joseph Kabila et les siens ont choisi leur formule. Une formule à la togolaise et à la gabonaise. Le tour unique. Que les arguments n’ont pas manqué pour soutenir. Des plus farfelues aux plus objectives.

De l’avis des défenseurs de l’idée de révision, le second tour des élections est devenu en Afrique source de conflits, d’affrontements interethniques, d’exacerbation des relents régionalistes, etc. Ils ajoutent que l’Etat ne devrait plus s’offrir le luxe d’un second tour, tant le coût global des échéances électorales est élevé. Tant d’un point de vue politique, matériel qu’humain. Le Kenya, la Guinée et surtout la Côte d’Ivoire tendent bien à leur donner raison sur tous ces plans. 
Et j’aurais pu tout naïvement accepter ces explications, m’en contenter et trouver que pour une fois, certains dirigeants manifestent en Afrique le souci du devenir de leurs compatriotes. Or voilà, je ne suis pas naïf. Et vous non plus, je le sais.

Tout le monde a vu et continue de voir s’accentuer le durcissement et la virée dictatoriale du régime du président congolais Joseph Kabila. L’homme n’est plus ce jeune militaire aux allures ingénues qui, quelques jours après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, a été présenté au monde comme son successeur. Ses traits se sont affirmés, durcis. De temps à autre, une barbe hirsute vient donner à sa face une allure patibulaire. 

Les défenseurs des droits de l’homme et les opposants politiques apprennent à se méfier de ses collaborateurs, surtout dans l’armée. Ils ont laissé « La voix des sans voix » sans voix. Et ont abattu de sans froid le lanceur de pierres Armand Tungulu. S’il ne faut s’en tenir qu’à ça.

Et donc, quand Joseph Kabila propose à ses compatriotes de réduire le nombre de tours pour gagner la Présidentielle dans son pays à un, je n’ai pas de mal à me dire que c’est un subterfuge. Et pour cause. Joseph Kabila a remporté le scrutin de 2006 avec un soutien évident de la Communauté internationale plus soucieuse e sortir le Congo de la guerre que de lui assurer un dessein démocratique. Allier les deux était l’idéal ; ce fut fait ainsi, semble-t-il, et tout le monde était soulagé. 

Mais il n’aura pas fallu bien longtemps au régime pour provoquer et subir es retournements d’alliance spectaculaires, comme le départ de Vital Kamere, ancien très proche allié de Joseph Kabila.

Tout porte à croire aujourd’hui que la majorité présidentielle, majoritaire à la Chambre et majoritaire au Sénat, est consciente des faiblesses de ses appuis présents et incertain des ralliements futurs. En conséquence, elle tente par ce coup de force constitutionnel de baliser la voie d’une réélection aisée pour son champion face à une opposition divisée et fortement éparpillée.

Reste qu’il s’agit d’un risque. Une équation à plusieurs inconnues. Fort de la prime au sortant, Joseph Kabila a de fortes chances d’arriver premier lors de l’élection présidentielle prévue dans dix mois, et donc de se faire réélire. Mais qu’adviendra-t-il si, dans un élan unitaire, la classe politique d’opposition et la société civile congolaise fédèrent leurs forces autour d’un adversaire unique ?!

Le cas gabonais devrait les inspirer dans ce sens. En attendant, il leur reste le temps d’ausculter les moyens de tourner en avantage ce qui parait être pour l’instant un handicap. Et même s’il est probable que l’AMP, en s’arrogeant le contrôle de la CENI par la même occasion, a pris ses précautions, l’opposition congolaise a une carte maitresse à jouer. L’ultime. Et si celle-là non plus ne marche, il restera toujours la voie tunisienne. Difficile, mais parfois indispensable.


 Écrit par James-William GBAGUIDI

Tunisie : Militaires africains, imitez vos frères tunisiens

Armée tunisienne (Crédit photo : EPA

)(AfriSCOOP Analyse) —Ils devraient être beaucoup d’Africains à envier la révolution du « jasmin » en Tunisie. Tout particulièrement ceux qui vivent encore sous des dictatures en Afrique francophone. Dans la bonne conclusion du ras-le-bol poussé par les Tunisiens depuis la mi-décembre, l’impartialité des militaires a joué un rôle déterminant. Une posture à enseigner dans toutes les écoles militaires d’Afrique…

Le mouvement populaire qui a poussé vers la sortie le clan Ben Ali se serait déroulé dans un pays d’Afrique sub-saharienne que l’on dénombrerait des centaines de citoyens tombés sous les balles des militaires. Idem si l’on transpose le contexte tunisien dans un autre Etat du Maghreb. En prenant fait et cause pour la lutte populaire, l’armée tunisienne a tout simplement démontré que les hommes en uniforme ne vivent pas toujours, en Afrique, sous la continuelle coupe des biens matériels que de nombreux partis au pouvoir leur offrent pour payer leur silence. Le mot complaisance serait plus juste dans le cas d’espèce. Car, des représentants de la grande muette n’ont de cesse de répéter sur le continent noir « que leurs éléments resteront fidèles à la Constitution de leur pays, en jouant le véritable rôle d’armée républicaine ».

Comme dans toute dictature digne de ce nom, l’ex-président Ben Ali a dû sûrement gaver sa garde rapprochée et les principales têtes d’affiche de son armée de privilèges hors normes !! C’est donc normal que plus de 300 hommes restés fidèles au pouvoir de Tunis s’efforcent de semer le chaos après la chute du Rcd (Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti de Ben Ali). 

Pour réaffirmer clairement sa position dans la nouvelle ère politique en Tunisie, l’armée de ce pays n’hésite pas à livrer la guerre aux semeurs de désordre. L’intérêt et l’honneur de l’Etat tunisien passent donc avant tout ici !! Contrairement aux inconduites de plusieurs responsables militaires d’Afrique qui ne voient pas plus loin que leurs ambitions personnelles.

Des millions d’euros sont dépensés chaque année pour renforcer les armées sur le continent noir. Les frères d’arme de la Tunisie, à travers leur comportement original le 14 janvier dernier, démontrent bien à qui veut le voir que les grandes muettes du continent noir peuvent mettre de côté la répression de populations pacifiques, pourvu qu’elles le désirent…
La Tunisie vient d’en donner l’exemple. Aux Africains, dans le besoin, de dupliquer le miracle du « jasmin » quand l’occasion se présente. Du Cap à Alger, de Bissau à Mogadiscio, l’Histoire continue de tendre les bras à ceux qui ne veulent plus d’une Afrique paupérisée. 


Butembo en Alerte : J. Kabila aurait ordonné la répression des Jeunes de Furu

Selon des SMS reçus de Kinshasa et de Goma, la pétition initiée par les Jeunes Patriotes de Furu contre la révision constitutionnelle et la banderole qui flottait depuis trois jours dans le Quartier Furu en ville de Butembo aurait irrité le Chef de l’Etat, Joseph Kabila et sa cour. Sur la banderole dénonçant la révision constitutionnelle on pouvait lire des paroles comme : «  La Population de Furu condamne l’agenda caché de la révision constitutionnelle et déplore la barbarie de l’AMP qui risque de nous ramener à la guerre, vient d’initier une pétition de 100 000 signatures contre cette révision. (…) « En bas l’AMP, Vive le peuple congolais ». 


La nouvelle de cette initiative une fois parvenue au cabinet du Président Joseph Kabila aurait été qualifiée d’affront au régime de Kinshasa si l’on en croit le Lieutenant-colonel Donat Mandonga, Commandant des Fardc en ville de Butembo, qui ce matin à 10h00, heure de Butembo, était à la tête d’une opération militaire contre les Patriotes de Furu. L’ordre serait venu de Kinshasa pour mettre fin à cette initiative que les Patriotes de Furu qualifient pourtant de légitime car relevant de leur droit de liberté d’expression reconnu dans la charte universelle des droits humains et dans la constitution congolaise. Si les députés de l’AMP ont voté conformément à la constitution, la même constitution prévoit la révision d’un de ses articles sur présentation d’une pétition d’au moins 100 000 signatures. Les Jeunes Patriotes de Furu veulent appliquer ainsi cet article de la constitution congolaise. 
Mais selon le Lieutenant-Colonel Donat Mandonga, le camp militaire va élire son domicile au quartier FURU pour mettre définitivement fin au Parlement de FURU qui est une véranda moderne, un Kyaghanda qui constitue chez les Nande un lieu d’échange sur la situation socioculturelle, économique et politique du pays.
La descente militaire de ce matin au Parlement Furu est donc perçue localement comme une violation de la liberté d’expression des Jeunes Patriotes de FURU et un signe que le régime de Kinshasa attend museler les congolais qui n’approuvent pas sa gestion calamiteuse de la république.



10 Jeeps bondés des militaires, des policiers, des agents de l’ANR et de la DGM sont descendus au Parlement des Jeunes Patriotes de FURU comme s’il y avait une attaque des Hutu-Nande. Quand on fait appel à la même armée et à la même police lors des tueries des civils et des vols dans les quartiers, cette armée et cette police qu’on a vues aujourd’hui à FURU ne viennent jamais sous prétexte qu’elles n’ont pas des moyens de déplacement. Aujourd’hui, on a vu 10 Jeeps pour arracher une banderole et quelques pages de signatures désapprouvant la révision de la constitution congolaise. 
Ceux qui disent que l’insécurité contre les populations congolaises est entretenue par le pouvoir en place ne se trompent donc pas. L’Etat a des moyens militaires pour réprimer les congolais mais pas pour les sécuriser contre les hommes en armes… 
Avec armes à la main, plusieurs dizaines des militaires et policiers ont arraché toutes les banderoles qui flottaient sur la Nationale no1 au niveau du FURU avant de ravir une partie des pages des signatures de la pétition disponibles au bureau au moment de l’attaque. 
Selon un des secrétaires du Parlement de FURU, en l’espace de 4 jours, 100 000 signatures étaient déjà réunies au centre-ville de Butembo où les gens sont plus faciles d’accès. Comme la demande dans d’autres quartiers se faisait pressante, les agents du Parlement de FURU étaient dispatchés aujourd’hui dans les quartiers de Katwa, Malende, Bulengera, Ngengere, Katsya, Mutiri, Vungi, Vubange, et Munzambaye pour y poursuivre la récolte des signatures. Cet engouement pour la pétition ne pouvait pas passer inapercu aux yeux de l’ANR.
Mais fallait-il utiliser l’armée et la police pour y mettre fin ? Rien n’est sûr. Les observateurs pensent que ce ne sont pas les opérations militaires qui feront changer d’avis les congolais qui en ont marre de l’insécurité entretenue par le pouvoir en place. Au contraire, plus il y aura répression, plus la résistance s’amplifiera jusqu'à la victoire finale du peuple congolais. 
Pendant que les Parlementaires de FURU étaient entrain de réfléchir sur la brutalité avec laquelle les militaires ont opéré ce matin au Parlement et d’envisager d’autres stratégies à prendre pour poursuivre la lutte, des sms sont tombés au Parlement de Kinshasa et de Goma pour prévenir les parlementaires d’un raid militaire ordonné par Kinshasa pour une « répression totale du Parlement de FURU ».
Selon un sms de Kinshasa, certains membres de l’AMP qui ont requis l’anonymat disent avoir voté avec l’AMP par peur car on leur aurait dit que quiconque s’opposerait à l’AMP et surtout au Président sortant Joseph Kabila, ne s’en prendrait qu’à lui-même. Une répression morale existerait donc déjà au sein de l’AMP où les députés vivraient dans la peur de mourir si jamais ils osaient se désolidariser de l’AMP et de son autorité morale. 
A Butembo même, une réunion spéciale du conseil de securité de la ville se tiendrait au moment où nous écrivons cette dépêche (20h00) ailleurs qu’à la mairie pour faire suite à la demande de Kinshasa. La délocalisation de cette réunion de securité est un signe que certains membres du conseil auraient été délibérément écartés pour éviter les fuites comme par le passé mais la fuite a quand même eu lieu car personne ne maitrise mieux Butembo que les patriotes bubolais. Le lieu de la dite réunion est déjà connue et se trouverait sous l’œil des patriotes. 
A la suite du raid militaire de ce matin et de la menace d’une répression totale de la population de FURU, les Jeunes Patriotes de FURU adressent ainsi un message aux dirigeants congolais pour leur rappeler le respect des droits constitutionnels des citoyens, notamment la liberté d’expression, le droit de se réunir, le droit à l’opinion politique, et le traitement des différends par la loi et non par les armes ou la répression militaire comme celle qui se préparait au cours de cette nuit contre les populations du Quartier FURU.
Que la communauté internationale représentée à Butembo par la Monusco joue son rôle de garant du respect des lois internationales en matière des droits humains en R.D.Congo. La Monusco ne devrait pas seulement s’occuper des femmes violées mais aussi des Jeunes congolais réprimés, des opposants politiques et des journalistes emprisonnés, etc. 
Et que le peuple congolais se lève comme un seul homme pour barrer la route aux allures dictatoriales constatées depuis quelques temps dans le chef du régime de Kinshasa. Ailleurs, d’autres peuples ont renversé des régimes dictatoriaux. Pourquoi cela n’arriverait-il pas en R.D.Congo ? 
Correspondance particulière de FURU 
© Beni-Lubero Online



Le premier mandat électoral de Kabila s’achève avec des policiers congolais toujours sans salaires.

Les policiers de la RDC viennent d’accomplir cinq ans sans salaire !
C’est ce que nous a révélé, en Ituri, un élément de la Police. 

Ces hommes et femmes qui assurent la sécurité et l’ordre public n’ont survécus qu’avec une modique prime leur allouée par l’Etat Congolais. 44.000 francs congolais, soit l’équivalent de moins de 50 dollars américains, telle est la prime accordée mensuellement à chaque policier de la RDC, quelque soit son grade.

Pendant cinq ans, le gouvernement congolais n’a rien fait pour améliorer les conditions sociales des policiers. La maitrise des effectifs demeure le fallacieux motif avancé par les décideurs congolais pour justifier cet état de chose.

Comment peut-on comprendre que tous les policiers reçoivent une prime uniforme ? Dans ce corps de maintien de l’ordre public, les grades et fonctions ne sont pas tenus en compte dans la répartition de la prime en l’absence des salaires. 

Tout le monde est traite de la même manière laissant ainsi libre court aux tentatives de corruptions de tout bords.

Ne vous posez donc pas la question de savoir à quoi servent le gros des amendes transactionnelles et autres redevances que la Police Congolaise fait payer aux justiciables. Les policiers s’en servent pour couvrir les insuffisances de la prime leur allouée.

Curieusement, alors que le premier mandat électoral du président Kabila touche à sa fin, la Police Nationale Congolaise vient de rendre public un Ordre de Bataille qui élève plusieurs policiers en grade. Mais, que Diable, à quoi servent ces grades s’ils ne peuvent pas avoir des effets sur les conditions sociales des policiers ? Que l’on passe du lieutenant au Capitaine ou du capitaine au major en continuant à recevoir la prime de 44.000 francs congolais par mois, c’est vraiment un non sens pense-t-on dans certains cercles des policiers.

Une manière de faire vivre d’espoirs ces policiers, le temps qu’ils puissent bien s’occuper du maintient de l’ordre public lors des prochaines opérations électorales ?
Il est temps que le gouvernement congolais se penche sérieusement sur la question de la rémunération des policiers. Il y va de la sécurité de la population.


Détournement de la ration des policiers dans les territoires d’Aru et de Faradje.

En vue de permettre aux policiers congolais de bien aborder les festivités de fin de l’année 2010 et du début de l’année 2011, le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila avait, selon nos sources proches des milieux policiers de la Province Orientale, décidé la distribution des vivres à tous les policiers. Des fonds ont été décaissés par la présidence pour ce faire.
Hélas, ce don présidentiel n’a pas atteint tous les policiers de la RDC.

Dans le territoire d’Aru et de Faradje en province Orientale par exemple, de nombreux policiers n’ont pas eu droit à cette «manne» présidentielle. Quelques officiers de la Police se seraient arrangés avec leur haute hiérarchie pour effectuer des «opérations retour» et priver de nombreux policiers de ce don présidentiel. L’argent venu de Kinshasa et destiné à l’achat des vivres pour les policiers a tout simplement été détourné par des épaules galonnées abandonnant les policiers des rangs dans leurs misères de chaque jour.

En tous cas, à Ariwara dans le territoire d’Aru et dans une bonne partie du territoire de Faradje où nos limiers ont circulé, les policiers n’ont pas été servis en ces vivres. 

C’est possible qu’il en soit aussi le cas pour des policiers d’autres contrées de la RDC. Que des officiers supérieurs de la police se rabattent sur des miettes destinées à leurs subalternes soulève toute la question de la conscience des hommes au pouvoir en RDC.

Triste.
Matembele
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CRISE IVOIRIENNE : LA VERITE POUR LES NULS

 
 
Nous autres citoyens lambda africains, qui avons le même fonctionnement cérébral que nos dirigeants politiques africains qui, eux-mêmes, ont leur cerveau logé dans le crâne de la « communauté internationale occidentale », aimerions comprendre une petite chose toute bête.

Attention, nous sommes nuls, mais il nous arrive tout de même de comprendre certaines choses !
-          Quand la « communauté internationale occidentale » décrète que NOUS, africains, malgré les 50 années qui nous ‘‘séparent’’ de la colonisation, nous ne sommes pas encore assez mûrs pour pouvoir exister et vivre de façon autonome, et que la « communauté internationale occidentale » a encore besoin de nous gérer, nous LES NULS d’Afrique, nous comprenons et nous nous taisons.

-          Quand la communauté internationale occidentale décrète que, dans NOTRE INTERET à nous, les NULS d’Afrique, il est préférable que nos chefs d’états africains soient indiscutablement choisi par et mis sous tutelle de la « communauté internationale occidentale », nous comprenons et nous nous taisons.

-          Mais quand la « communauté internationale occidentale » ordonne à nos chefs d’états et responsables politiques africains – quoique sous tutelle – de prendre les armes et d’aller tuer les africains, et que nos chefs d’états et responsables politiques africains s’exécutent promptement, se mobilisent activement pour déployer armes et soldats  pour aller tuer les africains, quand la « communauté internationale occidentale » qui multiplie les efforts pour raffermir sa propre économie et protéger ses propres populations, ordonne à nos chefs d’états et dirigeants politiques africains de s’auto-amputer, de se faire harakiri, de s’autodétruire, et que nos chefs d’états et dirigeants politiques s’exécutent comme hypnotisés, là, NOUS LES NULS d’Afrique, nous ne comprenons rien et, comme le ferait un petit enfant de 3 ans, nous posons à nos chefs d’états et responsables politiques africains, la naïve question :

POURUOI ?!!!???
ET ENCORE
POURQUOI ?!!!?


Nous, les NULS d’Afrique, savons qu’il y a actuellement une crise en Côte d’Ivoire, suite à des élections présidentielles à transparence douteuse, comme il y en eu au Gabon, au Congo Brazzaville, au Burkina Faso, et nous vous laissons compléter la liste.

Ces élections en Côte d’Ivoire – si particulières – ont fini par nous offrir deux gagnants au lieu d’un seul. Nous avons donc, nous les NULS d’Afrique, compris que Messieurs Gbagbo et Ouattara ont tous deux gagné les élections, l’un contestant la victoire de l’autre.

Jusqu’ici, l’affaire est banale, classique, africaine et surtout IVOIRIENNE. Mais là où nous nous sentons un peu perdus et souhaiterions tout de même comprendre, c’est que personne ne souhaite connaître la vérité.

La presse de la « communauté internationale occidentale » nous a dit, que c’est Mr. Ouattara qui a gagné et nous les NULS d’Afrique, nous avons compris. Mais, comme tout le monde s’agite autour de cette élection, cette fois-ci, nous ne nous taisons pas et aimerions connaître la vérité.

-          Mr Gbagbo, déclaré perdant par la « communauté internationale occidentale », soutenu par les forces armées de la Côte d’Ivoire, demande qu’il y ait une commission d’évaluation internationale pour fouiner dans les résultats de l’élection et chercher la vérité, la « communauté internationale occidentale » répond : « Nous ne voulons pas fouiner car nous n’avons pas besoin de connaître la vérité »

-          Mr Ouattara, déclaré vainqueur par la « communauté internationale occidentale », soutenu par des forces armées parallèles, estimant que ses hommes armés n’ayant tué aucune mouche, brutalisé personne, intimidé personne, et que les forces armées de Mr. Gbagbo ayant massacré les populations et constitué des charniers, demande à la « communauté internationale occidentale » de venir fouiner dans ces massacres pour chercher la vérité, la « communauté internationale occidentale » répond : « on arrive, la vérité nous intéresse et Mr Gbagbo a déjà sa place  à la CPI car déjà reconnu coupable avant l’enquête »

Pour nous les NULS d’Afrique, c’est un peu compliqué à comprendre, alors, nous laissons libre cours à notre petite réflexion et nous nous demandons :

Et si en réalité, le véritable jeu caché était que la « communauté internationale occidentale » est contre l’existence même des africains et souhaiterait simplement les anéantir pour occuper les terres africaines ?

Si ce n’est pas le cas, alors, qu’on nous explique !

-          Comment expliquer  que, dans une affaire africaine aussi classique, la « communauté internationale occidentale » puisse, d’une manière si vigoureuse et si insouciante, pousser des africains à aller tuer d’autres africains pour un différend électoral dans un pays souverain, opposant ainsi des nations qui n’étaient pas en guerre les unes contre les autres, mais qui pourraient le devenir ? Des nations qui, jusqu’ici, vivent ensemble, en toute intelligence et s’organisent pour développer leur régions ?

-          Comment expliquer que la « communauté internationale occidentale » ait déjà prévue d’organiser des services funèbres de masse avant même qu’il n’y ait une élection ou un seul mort ?

-          Comment expliquer que la « communauté internationale occidentale » ne veuille pas chercher à découvrir la vérité et à nous la faire connaître, nous les NULS d’Afrique, mais préfère la guerre ?

Pourrions-nous, un jour, voir Messieurs Jonathan Goodluck, Abdoulaye Wade, Boni Yayi, etc. faire pression sur Mr. Nicolas Sarkozy et toute l’Union Européenne en les poussant à aller attaquer militairement un chef d’état européen impliqué dans un quelconque scandale  dans son propre pays en Europe ?

Pour nous les NULS d’Afrique, la vérité c’est que une Afrique consciente, unie, stable, démographiquement et économiquement forte, dirigée par des responsables politiques qui sont africains dans leur chair, dans leur sang, dans leur âme et dans leurs intérêts, c’est une Afrique dangereuse que la « communauté internationale occidentale » veut à tout prix anéantir, et nous les NULS d’Afrique, nous devons absolument le comprendre et ne plus jamais nous taire.

Malheureusement, nos chefs d’états africains qui se disent indépendants depuis 50 ans, en ayant encore et toujours leur cerveau logé dans le crâne des autres, ne seront peut-être jamais capables de le comprendre jusqu'à la fin de leur triste vie.

Nous, les NULS d’Afrique, nous nous permettons de passer outre la pensée de notre grand-maître, la « communauté internationale occidentale », et de penser que si Monsieur Gbagbo ou monsieur Ouattara a l’intention de gouverner des hommes – le peuple – ce peuple a droit à la vérité.

Ouattara ou Gbagbo ne va pas gouverner que le nord ou le sud mais la Côte d’Ivoire toute entière, avec ses chrétiens, ses musulman, ses non croyants, ses différentes ethnies qui ont toujours été là, sur le sol ivoirien, comme composante de la société ivoirienne, une riche diversité qui fait le rayonnement de la Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, la pensée unique formatée depuis les boites crâniennes de la « communauté internationale occidentale » veut nous faire croire que le peuple ivoirien vient de se réveiller d’un sommeil millénaire pour se rendre compte qu’il est composé d’une multitude ethnies et de religions et que c’est cela son problème.

Si les ivoiriens acceptaient cette pensée, alors, nous les NULS d’Afrique, nous serions  très, très tristes de comprendre que nous sommes réellement NULS car la crise ivoirienne est politique comme il y en a partout où il y a des hommes actifs sur terre ; cette crise n’est ni unique, ni étrange, ni ethnique, ni religieuse, ni autre chose comme on voudrait nous le faire croire ; ce n’est ni plus, ni moins une crise politique.

Nous pensons que pour dissiper toute ambigüité et conférer une légitimité incontestable à celui des deux hommes qui aura les destins des millions d’âmes entre les mains, l’électorat ivoirien et les NULS d’Afrique ont droit à la vérité, à moins que les hommes de la Côte d’Ivoire ne comptent pas et que seuls comptent le sol et le sous-sol de la Côte d’Ivoire.

Marie-Louise ABIA